Ce vendredi s'ouvre le Championnat d'Europe des Nations 2012, organisé conjointement par l'Ukraine et la Pologne. L'Espagne, l'Allemagne et les Pays-Bas feront alors offices de favoris, avec leurs pléiades de stars respectives. Le tout dans un contexte économique et sécuritaire loin d'être favorable...
Tenante du trophée et championne du monde en titre, l'Espagne s'impose cette fois encore comme la grande favorite de l'Euro 2012 qui débute ce week-end en Ukraine et en Pologne. On ne change pas une équipe qui gagne, alors pour l'occasion Vicente Del Bosque a rappelé 19 des 23 joueurs qui ont triomphé en Afrique du Sud à l'été 2010. Seuls Villa, Puyol, Marchena et Capdevila n'étant pas du voyage. Méfiance toutefois, jamais un champion d'Europe par le passé n'a su bisser quatre ans plus tard. Tout juste l'Union Soviétique et la RFA, sacrées en 1960 et 1972 ont-elles atteint la finale lors de l'édition suivante, s'inclinant respectivement contre l'Espagne en 1964 et la Tchécoslovaquie en 1976.
Les deux autres favoris que sont l'Allemagne et les Pays-Bas peuvent y voir un signe. Présentée par le Kaiser Beckenbauer en personne comme la Mannschaft la plus redoutable de l'histoire, la sélection de Joachim Löw a les épaules d'un épouvantail, avec ses Gomez, Müller, Özil et autre Götze pour mettre le feu dans les défenses adverses. Même constat pour des Néerlandais qui à l'instar des Allemands ont survolé les éliminatoires, et comptent en leur sein des artificiers tels que Van Persie, Robben et Huntelaar. Des "Oranje" qui sont du reste vice-champions du monde en titre...
Les stars
Lampard, Ferdinand, Villa, Puyol, Olic ou Abidal n'en seront pas, mais l'Euro 2012 ne sera pas mal loti pour autant en termes de têtes d'affiche. Les champions sortants espagnols pourront naturellement compter sur le tandem Iniesta-Xavi, si précieux lors des deux campagnes victorieuses précédentes, comme sur un Torres qui a bien mieux fini la saison qu'il ne l'avait commencée avec Chelsea. Sans oublier un Casillas inoxydable avec ses 129 capes au compteur. Entre Van Persie et Huntelaar, les Pays-Bas promettent eux de briller à l'offensive. Auteurs de 30 et 29 buts dans leurs championnats respectifs cette saison, les deux hommes ont terminé meilleurs canonniers de Premier League (30 buts) et de Bundesliga (29 buts), éclipsant quelque peu un Robben qui aurait pu tout gagner ce printemps avec un Bayern vice-champion d'Europe et d'Allemagne et finaliste malheureux de la "Pokal". A l'image de l'Inter, Sneijder s'est lui révélé très décevant et a beaucoup à se faire pardonner en Ukraine et en Pologne.
Pour être sûr de voir des stars à l'oeuvre dans cet Euro, il suffira de se pencher sur un match de la Mannschaft, l'effectif allemand dans son ensemble ayant des allures de 11 idéal, avec les Neuer, Boateng, Hummels, Höwedes, Lahm, Schweinsteiger, Khedira, Götze, Müller, Özil, Gomez. Sans compter le vétéran Klose, deuxième buteur des qualifications derrière Huntelaar avec neuf réalisations à son actif. Les autres grandes nations supposées dépendront surtout du rendement de leur attaquant-vedette. Ronaldo et ses 46 buts en Liga cette saison pour le Portugal, Benzema pour la France, Rooney - bien que suspendu deux matches - pour l'Angleterre, Zlatan Ibrahimovic pour la Suède et le controversé Mario Balotelli pour l'Italie.
Le contexte
Michel Platini, le président de l'UEFA, se voulait enthousiaste à l'approche de cet Euro 2012: "Nous ne sommes plus, maintenant, qu'à quelques jours du coup d'envoi du tournoi et un premier - heureux - constat s'impose: le défi a été fièrement relevé, malgré les difficultés de tous genres qui ont émaillé le parcours. Des stades ont été bâtis ou rénovés, les aéroports, les transports en général et l'infrastructure hôtelière ont été développés et améliorés, tous les aménagements nécessaires ont été apportés: en bref, deux pays sont maintenant prêts à accueillir la plus grande manifestation du football de notre continent en offrant des conditions dignes de l'ampleur de l'événement." Pourtant au-delà de la façade, la polémique fait rage. Outre le procès de l'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko qui a pu soulever la question d'un boycott, l'organisation de cette compétition promet de mettre en lumière bien des points sombres.
Restriction budgétaire oblige, l'Ukraine a dû pour être prête s'appuyer sur les fonds de riches oligarques à l'influence douteuse. Nombre de chantiers ont ainsi été attribués sans appels d'offre. Si bien qu'à l'Indice mondial de perception de la corruption, l'Ukraine figurait au 152e rang en 2011 (sur 182 pays passés au crible). La petite criminalité - prostitution, vols, violences - devrait par ailleurs exploser durant l'événement, malgré un renfort significatif des effectifs policiers (plus de 23 000 hommes sur le terrain). Même perspective présumée en Pologne, où le hooliganisme reste un fléau. Il y a deux mois, la Haute autorité de contrôle tirait la sonnette d'alarme, dénonçant l'absence de base de données fiable pour épingler les supporters supposés nuisibles.
Les chiffres
0, comme le nombre de joueurs de la sélection irlandaise évoluant au pays...
1.4, en million le nombre de places mises en vente pour l'occasion. 99% de ces billets auraient trouvé preneurs selon Thomas Giordano, porte-parole de l'UEFA.
2, comme le nombre de joueurs de cet Euro n'évoluant pas en Europe. L'Irlandais Keane joue au LA Galaxy alors que le Suédois Wilhelmsson joue à Al-Hilal.
8, en millions d'euros la prime qu'ont touché chacun des pays engagés dans ce Championnat d'Europe. La victoire est bonifiée à 1 million d'euros, le match nul à 500 000 euros. Le quart de finale est valorisé à 2 millions, la demie à 3 millions. Le vainqueur empochera 7,5 millions d'euros, soit trois de plus que le finaliste malheureux.
21, comme la moyenne de sélections des joueurs de l'équipe de France. Soit la plus petite moyenne de la compétition. C'est deux fois moins que les Néerlandais (42).
24, comme l'âge moyen des Allemands. Soit la sélection la plus jeune de cet Euro. L'Italie, la Russie, l'Irlande et la Suède, avec 28 ans de moyenne, sont à l'autre extrême.
37, comme l'âge du vétéran du tournoi, le portier grec Kostas Chalkias. Le plus jeune, le défenseur néerlandais Jetro Willems, ayant 18 ans à peine.
37, comme le nombre de buts inscrits par les Pays-Bas en éliminatoires, dont 12 signés Huntelaar. A l'inverse, la Grèce n'a marqué que 14 buts pour se qualifier.
58, en centimes d'euros le prix moyen de la bière en Ukraine. Ce sera quasiment trois fois plus en Pologne (1.55).
Source: http://www.sports.fr
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